THOMAS HUS ARCHITECTE | Réaménagement du service des visas – Ambassade de France – Abidjan – Côte d’Ivoire

Réaménagement du service des visas – Ambassade de France – Abidjan – Côte d’Ivoire

FICHE TECHNIQUE

MAÎTRE D’OUVRAGE

Ambassade de France en Côte d’Ivoire
Ministère des affaires étrangères – Direction des immeubles et de la logistique – SE4

MAÎTRISE D’ŒUVRE
Thomas Hus Architecte, Architecte mandataire
DGLA, Architecte associé
VERDI Bâtiment Sud Ouest, BET TCE

ENTREPRISE
Macro lot A: EGCI
Macro lot B: ACS
Macro lot C: Spiral

COÛT TRAVAUX
185 000 euros HT
SURFACE PROJET
660 m² SHON

Le réaménagement du service des visas du consulat général d’Abidjan en Côte d’Ivoire fait suite à l’externalisation de l’accueil des demandeurs de visa. Le service n’ayant plus vocation a accueillir la majorité des demandeurs, le dimensionnement des espaces d’accueil et l’organisation du service sont à revoir. Ainsi donc les espaces libérés sont mis à profit afin de fournir aux agents des espaces de travail plus vastes, aérés et lumineux.

L’intervention sur l’ancienne salle d’attente est la plus importante. La salle est vaste, acoustiquement inadaptée à des bureaux, bénéficiant de lumière naturelle, mais relativement impersonnelle. L’accès aux toilettes est direct sur la salle, sans sas ou couloir d’accès. Les agents devraient travailler dans cette atmosphère, assourdissante à moyen terme. La réponse la plus évidente aurait été de disposer une série de bureaux, cloisonnés à mi hauteur par des rayonnages. Solution fonctionnelle, mais qui nous apparaissait cependant peu intéressante et qui ne répondait que partiellement aux problèmes posés, délaissant notamment le confort des usagers. Nous nous sommes donc interrogé sur les conditions de travail des agents et sur les configurations envisageables. Si l’open space permet de concentrer les agents dans une même zone, il nous semblait important que ceux-ci puissent s’isoler afin de se concentrer sur le traitement des dossiers de demandeurs de visa, tout en facilitant les échanges afin de demander conseil au cours d’une instruction. Il nous paraissait également important de pouvoir apporter une réponse simple et économique au traitement acoustique des postes de travail ainsi qu’à leur éclairage. L’intervention doit avoir un impact minime sur l’existant afin de ménager l’enveloppe financière de l’opération et des délais de chantier optimisés pour limiter la délocalisation du service durant les travaux. Nous nous sommes donc orienté vers la mise en place de modules bureaux. Des blocs de 2,2 m de haut, regroupant sur chacune de leurs faces une alcôve bureau. Trois blocs répartis dans l’ancienne salle d’attente partitionnent l’espace et définissent des zones. De faible hauteur, ils laissent lisible le volume existant. Les sous espaces recréés donne une échelle plus intime et moins impersonnelle que le hall, tout en permettant la communication des agents entre eux. Dans chacune des alcôves, les agents retrouvent leur univers de bureau.