THOMAS HUS ARCHITECTE | Surélévation du bâtiment des logements d’astreinte du Centre Hospitalier – Arcachon – France

Surélévation du bâtiment des logements d’astreinte du Centre Hospitalier – Arcachon – France

FICHE TECHNIQUE

MAITRE D’OUVRAGE

Centre Hospitalier d’Arcachon

MAITRISE D’ŒUVRE

Thomas Hus Architecte, Architecte mandataire
Verdi Bâtiment Sud Ouest, BET TCE

ENTREPRISES

Cazenave (Gros Œuvre)

Allyre (Charpente bois)

Entreprise Degas (Couverture – serrurerie)

MBA – Caseo (Menuiserie extérieure)

ENGIE Solutions (Inéo) (Cfo-Cfa)

ENGIE Solutions (Axima) (Chauffage – Plomberie)

Minos (Menuiseries intérieures – Plâtrerie – Sol souple – Peinture)

 

COUT TRAVAUX
816 000 euros HT
SURFACE PROJET
300 m² SHON

Le projet de surélévation du bâtiment de logements a pour ambition de s’intégrer dans l’écriture architecturale du Centre Hospitalier d’Arcachon.

Il ne souhaite donc pas rompre avec le cadre dans lequel il s’inscrit, pour affirmer son identité propre, mais bien s’intégrer.

Afin d’être dans une continuité architecturale, il reprend donc les codes environnants tels que les bardages bois, les fenêtres, les portes et leurs habillages en aluminium laqué, volets roulants assortis. L’écriture des volumes est également reprise. Les bâtiments environnants sont parallélépipédiques, la surélévation l’est aussi.

Du fait des édicules techniques présents en toiture des bâtiments voisins, la surélévation ne vient pas en rupture avec les volumétries environnantes et reconstitue un épannelage homogène.

Cependant, si le vocabulaire est commun avec le reste du centre hospitalier, l’écriture diffère quelque peu.

L’enfilade des bâtiments en rez-de-chaussée affirme l’horizontalité de par ses proportions, mais également avec le bardage et les fenêtres en bandeau. Émergeant au milieu du chapelet de bâtiment, la surélévation s’érige en opposition avec les horizontalités du rez-de-chaussée, affichant et soulignant des verticalités.

Sur les façades principales, l’expression de cette verticalité est affirmée par les fenêtres des logements qui, avec un traitement des allèges et des impostes en tôle aluminium laquée, reprend une des figures du bâtiment principal.

Dans la continuité de cette écriture et pour une préoccupation d’homogénéité de vieillissement du bois, le bardage est également travaillé verticalement.

Des variations dans le bardage marquent trois strates horizontales. Ces trois couches, en deuxième lecture, permettent de conserver un dialogue avec les horizontalités du rez-de-chaussée et l’enfilade des bâtiments, et surtout de casser la massivité du volume de la surélévation.

Inspirés des bardages des cabanes ostréicoles, des tasseaux sont envisagés en recouvrement des jonctions des planches de vêture. Absents sur la strate supérieure, les tasseaux débutent au niveau de la couche intermédiaire qui correspond à la hauteur des fenêtres, et se densifient sur la base du volume qui concorde avec la hauteur des gardes corps des coursives et des allèges des fenêtres. Les ombres projetées de ces tasseaux augmentent l’accroche de la lumière au niveau de l’assise de la surélévation et soulignent la volumétrie du projet.